Journée Internationale de lutte contre les Violences Faites aux Femmes

Le 19 octobre 1999, lors de la 54e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les représentants de la République dominicaine et 74 États membres ont présenté un projet de résolution visant à faire du 25 novembre la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes.

Cette date du 25 novembre a été choisie par l’ONU en référence au 25 Novembre 1960, jour de l’assassinat des sœurs Mirabel qui se battaient contre la dictature de Rafael Trujillo Président de la République dominicaine. Cet acte ignoble déclencha une révolte nationale et l’assassinat du dictateur Trujillo. De victimes de violences faîtes aux femmes, les sœurs Mirabel sont devenues des héroïnes.

Le 25 novembre est aussi la date du début de la campagne annuelle internationale « 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre à l’égard des femmes et des filles », à l’occasion de cette Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, et elle prend fin le 10 décembre, jour de la célébration de la Journée des droits humains.

Pour soutenir cette initiative de la société civile, le Secrétaire général des Nations Unies a lancé en 2018 la campagne « Tous Unis, d’ici à 2030, pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes », qui se déroule parallèlement à la campagne « 16 Jours d’activisme ».

La campagne « TOUS UNIS ! » a proclamé le 25e jour de chaque mois la « Journée orange » une journée dédiée à la sensibilisation et à la prise de mesures pour éliminer la violence à l’égard des femmes et des filles. L’orange, couleur vive a été choisie pour symboliser un avenir meilleur, sans violences contre les femmes et les filles.

Toutes ces initiatives invitent les responsables gouvernementaux du monde entier à expliquer quels investissements sont faits dans la prévention de la violence fondée sur le genre et encouragent les citoyens, les activistes, les membres des gouvernements à porter des vêtements de couleur orange pour montrer à quel point ils ont à cœur de mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles, à faire connaître les actions qu’ils mènent pour mettre fin à la violence à l’égard des femmes et des filles dans les communautés, les foyers, les lieux publics, les écoles et les lieux de travail, lors des conflits et en temps de paix.