Le 16.03.24, l’Association Femmes d’Exception du Congo (FDEC) a pris part à la célébration des dix ans de la Fête de la Femme Active. Ses membres, Lydie OMANGA, Présidente de FDEC, Sivi MALUKISA, membre de la commission économique, et Isabelle LUMBWE, Présidente de la commission Sociale et Environnement, se sont exprimées dans le cadre des tables rondes organisées autour des thèmes suivants :
- Femme et Technologie ;
- Femmes et Agro-industrie ;
- Femmes et Santé.
En ce qui concerne le thème « Femmes et Technologies », Freddy MPINDA, Expert du Numérique, s’est exprimé sur ce sujet. Son intervention a donné l’opportunité à Lydie OMANGA de l’interpeller sur ce que fait le ministère du Numérique pour sensibiliser les milieux scolaires, notamment les jeunes filles, aux nouvelles technologies.
Ensuite, elle a fait remarquer à l’intervenant que les femmes, où qu’elles s’expriment professionnellement, veulent faire leurs propres choix de carrière et que les hommes devraient arrêter d’avoir des discours paternalistes qui laissent penser qu’ils savent mieux que les femmes ce qui est bien pour elles.
De plus, a-t-elle ajouté, s’il est vrai que des rôles modèles permettent d’inspirer des vocations chez les plus jeunes, il n’en demeure pas moins que les hommes aussi doivent jouer un rôle et encourager les jeunes femmes, ne serait-ce que dans le cadre de la masculinité positive.
Dans le cadre des échanges autour du thème « Femmes et Agro-industrie », Madame Sivi Malukisa, membre de la commission économique de FDEC et dirigeante de ManiTechCongo, s’est focalisée sur les investissements que les pouvoirs publics devraient mettre en place pour soutenir les entreprises, surtout celles dirigées par des femmes.
Dans le cadre des échanges « Femmes et Santé », avec la PCA de l’ACOREP, Francine Kamba, le Docteur Isabelle LUMBWE, Présidente de la Commission Sociale et Environnement, a parlé du rôle important que devrait jouer la Couverture Santé Universelle (CSU) dans la promotion de la fabrication des médicaments par les Congolais, dans des usines congolaises, en relançant l’agence des produits pharmaceutiques. En effet, la plus grande partie du budget de la CSU est affectée à l’achat de médicaments, dont la majorité des officines appartiennent à des étrangers. Alors que la RDC a non seulement des plantes médicinales, mais aussi des pharmaciens compétents.
